Les risques liés au vaccin COVID seraient supérieurs aux avantages pour les enfants en bonne santé.

Le Dr Joseph Ladapo, chirurgien généraliste en Floride a déclaré : “Les risques du vaccin COVID sont supérieurs aux avantages pour les enfants en bonne santé.”

Le Dr Joseph Ladapo a publié le 8 mars dernier son rapport concernant les vaccins COVID-19 pour tous les enfants de moins de 17 ans. Il déclarait : « Sur la base des données actuellement disponibles, nous pouvons dire que les enfants en bonne santé âgés de 5 à 17 ans ne bénéficieraient pas d’un vaccin COVID-19.”

« En général, les enfants en bonne santé âgés de moins de 16 ans qui ne présentent pas de problèmes de santé importants ne courent presque aucun risque de complications graves liées au COVID-19. Pour les adolescents de 16 à 17 ans, le risque de myocardite dû aux vaccins COVID-19 peut l’emporter sur les bénéfices de celui-ci.”

En effet des cas de myocardite (ou inflammation du muscle cardiaque), ont été causés par les vaccins Pfizer et Moderna qui utilisent la technologie ARNm.

Le chirurgien cite également les remarques de deux experts travaillant pour la Food and Drug Administration concernant les vaccins COVID-19. Le Dr Mark Sawyer a déclaré : « Nous sommes tous préoccupés par la question de la myocardite, et je pense effectivement que nous aurions pu éviter beaucoup d’hospitalisations pour les enfants en bonne santé infectés du COVID-19. »

Le Dr James Hildreth, quant à lui, a fait remarquer que bien qu’il soit convaincu de la nécessité d’injecter le vaccin aux enfants à haut risque, « vacciner tous les enfants pour y parvenir lui semble un peu excessif. »

« Le département de santé de Floride va être le premier à recommander officiellement de ne pas vacciner, contre le COVID-19, les enfants en bonne santé », a déclaré le Dr Ladapo à l’issue d’une réunion organisée le 7 mars à West Palm Beach par le gouverneur Ron DeSantis.

L’efficacité des vaccins diminue pour les enfants.

Le haut responsable de la santé du Sunshine State a cité plusieurs études pour étayer sa recommandation de ne plus vacciner les enfants en bonne santé. Parmi celles-ci figure un article publié le 28 février par des chercheurs du département de la santé de l’État de New York et de l’université d’État de New York. Les auteurs de l’étude ont analysé les données relatives à la vaccination des enfants âgés de cinq à 17 ans.

Les chercheurs ont divisé les données en deux groupes : la cohorte des 5 à 11 ans et celle des 12 à 17 ans. Ils ont ensuite examiné les données des deux cohortes entre le 13 décembre 2021 et le 30 janvier 2022, période qui coïncide avec une recrudescence des infections au COVID-19 due à la variante B11529 omicron.

La capacité du vaccin à protéger contre l’infection omicron chez les enfants âgés de 5 à 11 ans est passée de 68 % en décembre 2021 à un maigre 12 % un mois plus tard. Sa capacité à prévenir les hospitalisations pour la même cohorte est passée de 100 % en décembre 2021 à 48 % – plus de la moitié – en janvier de l’année suivante.

Les auteurs de l’étude ont également découvert les mêmes résultats dans la cohorte plus âgée. La capacité du vaccin à protéger contre l’infection les enfants âgés de 12 à 17 ans est passée de 66 % en décembre à 51 % à la fin du mois de janvier. La protection contre l’hospitalisation a également connu une baisse, passant de 85 % en décembre à 73 % le mois suivant.

« Les preuves de l’efficacité du vaccin Pfizer pour les enfants, en particulier ceux âgés de 5 à 11 ans et après l’émergence de la variante omicron, sont limitées. À l’ère de l’omicron, l’efficacité de Pfizer a rapidement diminué », ont écrit les auteurs de l’étude.

Néanmoins, les orientations du Dr Ladapo sur les vaccins laissent le dernier mot aux parents et aux professionnels de la santé. « La Floride reconnaît que les parents devraient toujours être habilités à prendre les meilleures décisions en matière de santé pour leurs enfants. Il est essentiel que les professionnels de la santé examinent toutes les données afin d’évaluer les risques et les avantages propres à chaque patient lorsqu’ils déterminent les services de santé à fournir, y compris l’administration des vaccins COVID-19 », indique la directive de Ladapo.

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